Les médecins demandent de l'aide pour lutter contre l'épidémie mortelle d'Ebola

Le virus Ebola est une maladie grave et souvent mortelle, les flambées précédentes ayant un taux de mortalité pouvant atteindre 90%. Le virus se transmet facilement des animaux sauvages aux humains, puis par contact humain. Les personnes qui tombent malades avec le virus Ebola ont besoin de soins 24 heures sur 24 pour survivre. À l'heure actuelle, il n'existe aucun traitement spécifique ou vaccin pour le virus.

Selon le médecin québécois Marc Forget, qui est sur le terrain en Guinée depuis sept semaines maintenant, cette dernière épidémie est "sans précédent". La semaine dernière, le nombre de cas d'Ebola signalés en Afrique de l'Ouest était de plus de 1 200, avec environ la moitié de ces personnes succombant à la maladie. Trois pays, dont la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria, ont été les plus touchés par l'épidémie.

C'est pourquoi le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, dit qu'il est temps de libérer plus de ressources pour aider à la lutte contre le virus Ebola. Fauci, ainsi que des médecins sur le terrain (comme Forget), insistent sur le fait qu'il est temps que les pays occidentaux envoient plus d'eau potable, de fournitures et de personnel médical supplémentaire pour aider à combattre l'épidémie.

Une partie du problème est que les professionnels médicaux sur le terrain en Afrique de l'Ouest doivent littéralement brûler des ressources afin d'aider à combattre la maladie. Selon Forget, chaque fois qu'une personne est testée positive pour Ebola, «Nous brûlons ... les matelas, décontaminons les murs et tout avec une solution de chlore, afin que les gens puissent rentrer chez eux en toute sécurité.» C'est une stratégie relativement efficace mais coûteuse.

Forget, qui est retourné au Canada, prévoit retourner en Afrique plus tard cette année. Il espère voir un plus grand engagement à lutter contre le virus Ebola à son retour.