Les Canadiens réclament plus de recherches sur les effets sur la santé des ondes cellulaires

Dans un rapport publié mardi, la Société royale du Canada - un groupe représentant certains des chercheurs, artistes et scientifiques les plus éminents du Canada - a présenté un examen du Code de sécurité 6 de Santé Canada, qui énonce des lignes directrices claires concernant l'exposition aux champs radiofréquences.

Santé Canada a demandé à la Société royale du Canada (RSC) d'examiner les lignes directrices et de recommander des changements, au besoin. Leur conclusion: le code de sécurité 6 a du sens.

«La conclusion du groupe d'experts est que les limites du Code de sécurité 6 sont fondées sur la science et visent à éviter tous les dangers connus des radiofréquences», a déclaré Paul Demers, membre de la Société royale et directeur du Centre de recherche sur le cancer. .

"Et nous ne croyons pas pour le moment que des mesures de précaution supplémentaires devraient être introduites directement dans les niveaux d'exposition ou les limites", a ajouté M. Demers.

Mais Demers et la Royal Society reconnaissent que davantage de recherches doivent être faites. En fait, le groupe d'experts a recommandé la création d'une nouvelle étude dont le seul objectif sera de déterminer s'il existe un lien entre l'exposition aux ondes radiofréquences produites par les téléphones cellulaires et certains cas de cancer.

"C'est certainement l'un des domaines qui nous préoccupent", a déclaré M. Demers. "C'est un domaine qui mérite certainement un examen plus approfondi, mais à ce stade, il est encore dans la catégorie possible en termes d'un effet potentiel sur la santé. C'est pourquoi nous recommandons qu'il y ait encore des recherches en cours. "

La Royal Society n'est pas la seule à exprimer ces préoccupations. Un groupe sans but lucratif, Canadians for Safe Technology, affirme qu'il est urgent d'en apprendre davantage sur les dangers de l'exposition aux ondes radioélectriques.

Selon Frank Clegg, directeur général de Canadian for Safe Technology, l'étude de la SRC aurait dû suggérer des modifications au Code de sécurité 6, que son organisation trouve terne. Clegg a même laissé entendre que la Société royale du Canada a peut-être été influencée par des personnalités influentes de l'industrie du sans-fil.

"Cet examen de la SRC est un exercice coûteux qui a été corrompu par l'industrie et donc un gaspillage de l'argent des contribuables", a déclaré M. Clegg. «Plutôt que de fournir de la valeur à Santé Canada, le sceau de sécurité de RSC expose les Canadiens à des risques sans précédent.